Le marathonien Nicolas Navarro, 12e des Jeux olympiques de Tokyo, a remporté le semi-marathon du Mont Ventoux ce dimanche, avec un temps canon. Le Français a bouclé les 21 kilomètres, incluant 1560 mètres de dénivelé positifs, en 1 h 34. Un chrono record sur cette épreuve.
Pour notre Pommes présente sur cette épreuve lLe défi du jour était de gravir le Mont Ventoux avec la course organisé pour le Semi marathon du Ventoux.
Le départ de Bedoin étant vers 300m, l’arrivée à 1910m 21,2 km plus loin, il y avait donc a escalader par la route 1600 m de dénivelé, la course était tracé par la route goudronné avec la route fermée tout le long de la grimpette.
Nous étions un peu plus de 400 coureurs à partir a 8h du matin, sous un beau soleil mais heureusement pas encore trop chaud.
Avec le dossard retiré le matin même , j’étais étonné qu’il n y ait pas eu de puces, a l arrivée je comprenais pourquoi… les arrivées étant tellement échelonnées, et la vitesse d arrivée lente qu’il ne pouvait pas y avoir confusion dans les dossards.
Donc une fois le départ lancé, je pris une vitesse de croisière du marathon en essayant de maintenir malgré les faux plats montants et déjà les premières montées qui n’avaient rien de comparable à ce qui m’attendait ensuite…
Heureusement je connaissais la parcours pour l’avoir déjà parcouru à vélo, ce qui m’a bien aidé pour me repérer et me motiver au fur et a mesure. Premier ravito vers le 6eme km et les réjouissances commencent vraiment au virage de st Esteve avec les 15km suivants a minimum 8% de moyenne avec des pointes sur le dernier km a 10%.
Fort heureusement le début de ce parcours est à peu près a l’ombre, il faut en profiter.. j’arrive à tenir jusqu’au 11ème km ou je commence à alterner marche et course avec l’idée de me préserver et d’en garder pour les 4 derniers kms.
C’était dur, la montée sans répit, la chaleur malgré tout qui était bien présente, et d’autres coureurs qui te doublent avec une allure régulière sans marcher .Chaque km passé est une victoire et on se rapproche petit petit à petit du sommet sans pour l’instant le voir.
Enfin un grand soulagement au 15ème km avec le chalet Reynard, lieu d’un ravito bienvenu. On est a plus de 1200 m encore 700 m de dénivelé et 6km pour finir, on voit enfin le sommet, il a l’air proche… mais c’est trompeur avec les virages on a presque l’impression par moment de s’en éloigner.
Maintenant nous sommes tous à découvert, plus d’ombre mais heureusement on est un peu en altitude et l’air nous rafraîchit un petit peu.
Dorénavant tous les coureurs sont dans le même état , pour tous c’est dur et on s’encourage mutuellement, on alterne toujours rando/course, mais quel paysage sous nos yeux, de vastes étendues de la Provence surmontées d’un terrain lunaire où l’on se trouve. Au départ je m’étais dit que une fois passé le chalet Reynard je ne serai plus a l’économie et je pourrai recourir tout du long jusqu’à la fin…. Quel présomptueux j’étais … Le Ventoux ne se laisse pas dompter facilement , j ai du me résoudre à le faire au mental en marchant à moitié dans ces côtes interminables.
Une fois le col des tempêtes moins d un km a faire, le moment où on savoure le plus au final, personne a rattraper ,personne sur les basques qui risquent de doubler (on s’en moque du classement, le tout c’est d arrivée), on passe devant les bus qui nous redescendront au retour, encore un effort, les premiers arrivées encouragent de plus belles, les applaudissements aussi , puis le dernier virage et la petite montée a 22% pour passer la ligne…
Enfin mon passage de la ligne au bout de près de 2h30 d effort, la récompense est au bout avec le vue splendide sur la Provence et le Languedoc, un ravito conséquent avec une bonne organisation, des signaleurs sympas, course bien organisée. Puis retour en bus une fois la route réouverte jusqu’au départ a Bedoin, puis retour dans la foulée à Rive De Gier en voiture.
Je conseille ce Semi à tous les amateurs de courses qui aiment les courses qui sortent de l’ordinaire, à faire au moins une fois, surtout pour ceux qui font du vélo dont la montée est mythique. A noter que pour l’avoir monter au vélo début juillet, j ai mis quasi le même temps à pied comme à vélo.
Alors à vos chaussures de running pour l’an prochain.